La rumeur a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux au point que le cabinet de la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques réagisse pour la démentir. Finalement, Amélie de Montchalin a mis terme aux doutes.
L’accusation, née sur Twitter par l’ancien pilote Jacques Clostermann, a rapidement fait le tour du réseau social. Dans son tweet, l’ex-délégué national du Rassemblement bleu Marine raconte que la ministre Amélie de Montchalin aurait été débarquée d’un avion pour Genève par le commandant de bord car elle était dans l’impossibilité de fournir la preuve d'un test négatif.
Chers «Followers», je vous confirme que Madame de Montchalin a bien été débarquée du vol par le commandant de bord après une trentaine de minutes passées à bord.
Elle était en contradiction avec la Loi du pays de destination, la Suisse, qui exige un test PCR, d’où la décision.— Jacques CLOSTERMANN (@jaclostermann) December 24, 2021
A la suite de ces accusations, le cabinet de la ministre n’a pas tardé à réagir afin de mettre fin à cette histoire. «Madame la ministre est bien évidemment vaccinée et elle n’avait aucune intention d’enfreindre la loi». En revanche, elle n'avait pas de preuve d'un test négatif.
Une incompréhension entre son cabinet et l’ambassade de France
En effet, Amélie de Montchalin souhaitait passer les fêtes de fin d’année en compagnie de ses proches en Haute-Savoie, comme le raconte CheckNews. La ministre devait d’abord atterrir à Genève avant de rejoindre sa famille. Son cabinet avait demandé à l’ambassade de France si cette destination nécessitait un test PCR «puisqu’elle ne faisait que passer par Genève, comme beaucoup de frontaliers».
A son tour, l’ambassade de France a informé son cabinet que la destination ne nécessitait pas de test en plus d’un schéma vaccinal complet contre le Covid.
«Je n’ai jamais rien demandé»
Amélie de Montchalin s’est rendue à Roissy pour prendre son avion. Arrivée à la porte de l’embarquement, on lui demande une preuve d’un test négatif. «J’ai dit que je n’en avait pas. Le chef d’escale m’a indiqué que je pouvais quand même monter. Quelques minutes plus tard, le chef de bord m’a effectivement demandé un test. Je suis donc descendue de l’avion, avant que l’embarquement ne soit terminé, pour aller faire un test», raconte la ministre.
«Ce qui est dingue, c’est qu’à chaque étape, j’ai respecté scrupuleusement ce qu’on me disait, et je n’ai jamais rien demandé. J’ai suivi les instructions. Et donc j’ai fait un test, comme à chaque fois», poursuit-elle.